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12/28/2005 | Englishman
Russie-Ukraine : nouvelles négociations sur le gaz
LEMONDE.FR | 27.12.05 | 17h49 • Mis à jour le 28.12.05 | 09h01


Le coup de fil passé par le président ukrainien Victor Iouchtenko à son homologue russe Vladimir Poutine, mardi 27 décembre, permettra-t-il de trouver une solution au conflit gazier qui envenime le climat entre les deux pays ou s'inscrit-il dans la logique de l'escalade verbale russo-ukrainienne ?



Les deux chefs d'Etat se sont en tout cas mis d'accord pour que le ministre de l'énergie ukrainien, Ivan Platchkov, négociateur en chef dans ce dossier, se rende à Moscou mercredi. Il s'agit de faire vite : la Russie, via son entreprise publique Gazprom, prévoit de suspendre ses livraisons de gaz dans quatre jours si l'Ukraine n'accepte pas les fortes hausses de prix demandées.


La conversation entre les deux présidents s'est déroulée dans la foulée d'échange de déclarations acides entre des responsables des deux pays. L'ex-premier ministre ukrainienne, Ioulia Timochenko, ancienne femme d'affaires puissante dans le secteur gazier, a estimé mardi que cette crise était "une douche froide à travers laquelle l'Ukraine devrait prendre conscience où se situent ses intérêts et apprendre à se défendre". "Il ne faut signer aucun contrat ou accord avec la Russie", a affirmé Mme Timochenko. "Quiconque signe [un tel contrat] trahira l'Ukraine", a-t-elle ajouté.


KIEV POURRAIT SE SERVIR DIRECTEMENT DANS LE GAZODUC



Le chef du gouvernement ukrainien, Iouri Ekhanourov, avait ouvert le feu un peu plus tôt dans la journée de mardi en affirmant que Kiev avait légalement le droit de prélever du gaz russe transitant par son territoire vers l'Europe, en paiement des droits de transit. "C'est ce qui est écrit dans le contrat. (...) Nous prenons 15 % du gaz qui passe par notre territoire en paiement du transit et pour tout le travail fait par des milliers de personnes dans toute l'Ukraine", a-t-il expliqué. Soit une menace implicite de se servir directement dans le gazoduc transportant le gaz à destination de l'Europe.


Pour la Russie, une telle perspective relèverait du vol. "Tout prélèvement par l'Ukraine à partir de 2006 sera considéré comme du vol. L'Ukraine déroberait [du gaz destiné] à l'Union européenne, qu'elle souhaite intégrer", a estimé Sergueï Kouprianov, porte-parole de Gazprom. Ce à quoi le ministre de l'énergie russe, Viktor Khristenko, a répondu que Moscou avait fait à l'Ukraine toutes les propositions possibles sur le dossier des prix du gaz et n'en ajouterait pas d'autres.


MOSCOU VEUT QUADRUPLER LES PRIX


Actuellement, le gaz fourni à Kiev par Moscou est facturé 50 dollars les 1 000 m3 et payé par un système de troc. Moscou demande désormais à être rétribué en liquidités et veut quadrupler ses tarifs pour rattraper les niveaux du marché international : il demande 220 à 230 dollars pour 1 000 m3. Kiev est en principe d'accord pour libéraliser le prix du gaz russe et celui de son transit par son territoire, mais veut une hausse graduelle, souhaitant une période de transition de 2006 à 2009.

Certains experts à Kiev estiment que la hausse de prix demandée par Moscou a des raisons politiques et vise à affaiblir les positions du président Iouchtchenko à l'approche de législatives cruciales en mars 2006. Pour d'autres, il s'agit d'une pression de la Russie visant à obtenir des parts dans les gazoducs ukrainiens. Gazprom a préconisé à plusieurs reprises un compromis par lequel Kiev accepterait de lui vendre des parts dans son système de gazoducs et le géant du gaz russe de revoir ses exigences à la baisse, une proposition rejetée par les Ukrainiens.

LE CONFLIT S'ÉTEND À LA QUESTION DES FRONTIÈRES


Dans le journée du 27 décembre, le conflit sur les prix du gaz qui transite s'est étendu à la question des frontières et du statut de Sébastopol, base militaire située en Ukraine que le Kremlin loue à l'Ukraine depuis l'éclatement de l'URSS.


"L'accord sur les conditions du déploiement de la flotte russe de la mer Noire fait partie du grand traité russo-ukrainien, dont la deuxième partie contient les dispositions sur la reconnaissance de l'inviolabilité des frontières", a prévenu le ministre de la défense russe, Sergueï Ivanov. "Réviser cet accord serait fatal", a-t-il menacé. Son homologue ukrainien, Anatoli Grytsenko, a tenté de calmer le jeu en déclarant que Kiev n'entendait pas réviser unilatéralement le prix du loyer payé par la flotte russe. "Il n'y aura aucune initiative unilatérale de la part de l'Ukraine. Je l'exclus", a déclaré le ministre de la défense ukrainien, soulignant que l'accord sur le stationnement de la flotte russe devait "être respecté" par les autorités ukrainiennes.

L'Ukraine avait menacé le 9 décembre d'augmenter très fortement le loyer payé par la Russie pour le stationnement de ses navires de guerre dans le port ukrainien de Sébastopol, en Crimée, en représailles aux exigences de Moscou de quadrupler les prix du gaz livré à Kiev à partir de janvier 2006. Selon les termes de cet accord, Moscou paie environ 100 millions de dollars par an pour la location de ses installations militaires à Sébastopol. Sous le couvert de l'anonymat, des responsables ukrainiens avaient affirmé que le prix du marché de cette location pourrait atteindre 2 milliards de dollars par an.










Avec AFP

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Démission d'un conseiller libéral de Vladimir Poutine

Le conseiller économique du président Poutine, Andreï Illarionov, perçu par les observateurs étrangers comme un"rempart du libéralisme" au sein de l'administration présidentielle russe, a annoncé mardi 27 décembre sa démission, estimant que la Russie d'aujourd'hui n'était plus un pays "politiquement libre". "C'est une chose de travailler dans un pays en partie libre, comme l'était la Russie il y a six ans, une autre de le faire quand le pays a cessé d'être politiquement libre", a expliqué le conseiller démissionnaire.

M. Illarionov, 44 ans, connu pour son langage direct, dénonce depuis plus d'un an la montée de l'autocratie au sommet de l'Etat. Il avait décerné en 2004 le titre d'"arnaque de l'année" à l'affaire Ioukos qui avait permis au pouvoir de faire retomber dans l'escarcelle de l'Etat les principaux actifs du numéro un du pétrole russe.

Cette année, il a décerné le même titre à l'"absorption de compagnies privées par des entreprises d'Etat" et au "recours à l'arme énergétique en dehors de la Russie", une allusion à la politique de Gazprom dans les anciennes républiques soviétiques, la Géorgie et l'Ukraine notamment. – (Avec AFP.)

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  • 2005.12.28 | Englishman

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    La hausse du prix du gaz en Ukraine : une nécessité teintée de calculs politiques
    LEMONDE.FR | 27.12.05 | 19h04 • Mis à jour le 27.12.05 | 20h07


    partir du 1er janvier 2006, le géant russe Gazprom souhaite facturer à l'Ukraine les 1 000 m3 de gaz entre 220 et 230 dollars américains (entre 190 et 193 euros) contre 50 aujourd'hui (environ 42 euros). Ce dernier tarif – que l'on appelle en Russie "domestique", à savoir qui s'applique à l'intérieur de son territoire –, étant aux yeux de Moscou, désormais obsolète pour cette ex-république soviétique qui compte prendre ses distances avec le Kremlin.



    Dans la réalité, Kiev n'a jamais déboursé ces 50 dollars par 1 000 m3, mais avait l'habitude, selon un accord plus ou moins formel, de faire payer à Gazprom "en nature" les droits de transit par l'Ukraine du gaz russe en direction de l'Union européenne. En clair de prélever du gaz pour sa consommation intérieure sur le gazoduc (le seul dans l'attente de celui en construction sous la Baltique qui relierait directement l'Allemagne à la Russie) utilisé par Gazprom. A l'occasion de la crise actuelle, des responsables ukrainiens ont annoncé que cette "commission" s'élevait à 15 % du débit, un chiffre immédiatement démenti côté russe. "Il ne peut être question ni de 15 %, ni de 10 %, ni de 2 %", a déclaré le ministre russe de l'énergie, Viktor Khristenko, en qualifiant les déclarations ukrainiennes d'"étonnantes". Si un protocole intergouvernemental n'est pas signé d'ici la fin de l'année "toute prise de gaz par l'Ukraine à partir de 2006 sera considérée comme du vol. Et avec cela, l'Ukraine va voler du gaz destiné à l'Union européenne qu'elle souhaite intégrer", a ajouté un porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov.

    "UNE BREBIS CONTRE UNE HACHE"


    Gazprom demande en outre que le gaz soit désormais payé en liquide et non "en nature". "L'époque où l'on échangeait une brebis contre une hache est révolue. Malheureusement, nous devons apprendre à l'Ukraine le b.a.-ba de l'économie de marché", a ironisé M. Kouprianov.


    Pourtant, c'était bien ce qui se passait jusqu'au changement de régime à Kiev, et le président Vladimir Poutine ne manquait pas de rappeler lors de ses passages dans la capitale ukrainienne qu'entre deux "peuples frères" on trouvait toujours moyen de s'arranger. "Vous nous enverrez du lard et de la gorilka, nous du gaz et du pétrole", avait-il plaisanté un jour en compagnie de l'ex-président ukrainien, Leonid Koutchma, et en faisant référence aux deux spécialités ukrainiennes le plus appréciées en Russie, les salaisons et la vodka au piment. Mais, depuis, le candidat appuyé par le Kremlin Victor Ianoukovitch a perdu les élections, qu'il a vainement tenté de truquer, et provoqué au passage la "révolution orange" qui a vu l'avènement d'une équipe pro-européenne dirigée par Victor Iouchtchenko.


    Vue de Kiev la crise actuelle est ainsi perçue comme une mesure de rétorsion du Kremlin contre une ancienne république soviétique, considérée comme "amie", qui a décidé désormais de s'éloigner de sa sphère d'influence. Des responsables russes ne manquent pas de rappeler, non sans ironie, que désormais l'Ukraine a été reconnue par l'UE, qu'elle désire intégrer, comme une économie de marché et qu'il est temps qu'elle se comporte en tant que telle en commençant par payer son gaz au prix fort. A trois mois des élections législatives ukrainiennes, cette crise ne manquera pas de renforcer ainsi les opposants pro-russes à l'actuel gouvernement dont les militants multiplient ces jours-ci les manifestations pour expliquer qu'ils ne comptent pas "mourir de froid pour adhérer à l'OTAN".


    RÉFORMES STRUCTURELLES



    En fait, une hausse des prix du gaz est inévitable aux yeux non seulement de la partie russe mais aussi ukrainienne qui admet, à commencer par le président Viktor Iouchtchenko, qui a essayé à plusieurs reprises de calmer le jeu, que la situation actuelle ne peut durer. "Plus vite nous libéraliserons le prix du gaz, plus vite nous deviendrons compétitifs", relevait récemment M. Iouchtchenko. "Malheureusement, les géants industriels ukrainiens se sont habitués à ne payer presque rien pour l'énergie et, pour cette raison, n'ont pas investi dans la modernisation de l'équipement."


    Un constat partagé par de nombreux spécialistes indépendants qui espèrent que l'augmentation des prix du gaz accélérera la mise en œuvre de réformes structurelles dans le secteur industriel ukrainien. "L'Ukraine n'avait jusque-là rien pour l'inciter à réduire sa consommation d'énergie et pour chercher des sources d'énergie de substitution", estimait la Banque mondiale (BM) dans un rapport de fin d'année sur l'Ukraine. "L'accès à l'énergie à prix subventionné permettait de reporter les réformes", explique à l'AFP Paul Bermingham, responsable de l'Ukraine pour la Banque mondiale. Actuellement, "l'intensité de la consommation énergétique (de Kiev) est probablement la plus élevée de la région", selon la Banque. "Pour chaque dollar de PIB, l'Ukraine consomme quatre fois la quantité d'énergie consommée en Allemagne".

    Le secteur industriel est l'un des principaux gaspilleurs, en raison notamment d'équipements qui datent de l'époque soviétique. "L'état des installations est tel (...) que 70 % de l'énergie reçue se perd", soutient un autre représentant de la BM, Dejan Ostojic.

    Pour pouvoir mener ces réformes, le gouvernement ukrainien demande justement que la hausse des prix soit progressive et étalée sur deux ou trois ans, ce que Gazprom refuse en agitant la menace de "fermer le robinet" dès le 1er janvier. C'est ce qu'a dû certainement plaider Viktor Iouchtenko en prenant l'initiative de téléphoner directement, le 27 décembre, à Vladimir Poutine qui apparaît, une fois de plus, dans son rôle préféré dans l'espace ex-soviétique : celui de l'arbitre tout-puissant.





    Alexandre Lévy (Le Monde.fr)
  • 2005.12.28 | Englishman

    3 (/)

    Le géant du gaz russe ouvre plus largement son capital aux étrangers
    LE MONDE | 27.12.05 | 13h19 • Mis à jour le 27.12.05 | 13h19
    MOSCOU CORRESPONDANTE


    ttendue depuis des années par les investisseurs étrangers, la levée des dispositions restreignant l'achat d'actions de Gazprom par des non-résidents — limité à 20 % du capital depuis 1997 — n'est plus qu'une question de jours. Vendredi 23 décembre, le président russe, Vladimir Poutine, a en effet signé la loi en faveur de la libéralisation de 49 % des actions du monopole gazier, premier producteur et exportateur mondial, qui fera du groupe l'une des plus grosses sociétés des marchés émergents cotées en Bourse.


    Mais ce coup de panache libéral du Kremlin ne peut faire oublier que Gazprom, contrôlé par l'Etat à 51 %, est une société opaque, largement inefficace, gérée à la soviétique. "Gazprom est restée la même société que dans les années 1980. Les intérêts particuliers y sont plus importants que les intérêts du groupe et que ceux du pays", explique ainsi Vladimir Milov, 33 ans, un ancien vice-ministre de l'énergie, qui dirige aujourd'hui un groupe de réflexion moscovite.

    Assis sur 20 % des réserves mondiales de gaz, le mastodonte a certes de beaux jours devant lui à en croire les bénéfices réalisés en 2005 (11 milliards de dollars). Pourtant, il est essoufflé. En 2004, ses coûts de fonctionnement ont augmenté de 30 %, davantage que ses bénéfices (24,2 %). La production ne dépasse pas celle de 1999.

    Les trois quarts du gaz produit aujourd'hui proviennent de trois gisements exploités depuis des lustres, dont celui d'Ourengoï (Sibérie), où la production est en déclin de 10 %. La mise en service de nouveaux gisements, exigeante en investissements et en infrastructures, n'est qu'un projet.

    A peine arrivé au pouvoir, suivant l'adage russe qui veut que "celui qui contrôle Gazprom contrôle la Russie", Vladimir Poutine a placé deux de ses proches à la tête du groupe. Le Pétersbourgeois Alexeï Miller est ainsi devenu directeur exécutif du groupe tandis que Dmitri Medvedev, ancien chef de l'administration présidentielle promu tout récemment vice-premier ministre, est à la tête du conseil d'administration.

    Le fonctionnement de Gazprom est révélateur du climat économique de la Russie, où le monde des affaires et celui de la politique sont inextricablement liés suivant les règles du "modèle corporatiste", comme le décrit Andreï Illarionov, le conseiller économique du Kremlin.


    INSTRUMENT DE PUISSANCE


    Sûr de lui, l'empire gazier ne maîtrise plus ses appétits. 30 % de la production pétrolière lui reviennent depuis qu'il a racheté à l'oligarque Roman Abramovitch la cinquième major russe, Sibneft.

    Gazprom a payé la facture rubis sur l'ongle grâce à un prêt accordé par des banques occidentales à la société offshore Millhouse capital. Au terme de la plus grosse transaction financière de toute la transition économique russe, Roman Abramovitch a empoché de Gazprom — et du contribuable — 13,5 milliards de dollars — soit l'équivalent du volet social du budget de l'Etat — pour une ancienne société publique qu'il avait acquise il y a dix ans à un prix cent fois moindre.

    En novembre, Gazprom a poussé plus avant ses tentacules, acquérant, par l'intermédiaire de Gazprombank, 42 % d'OMZ, la plus grosse firme de constructions mécaniques. Un peu auparavant, le groupe avait acquis auprès du même propriétaire qu'OMZ — Kakha Bendukidze, ministre d'Etat chargé de l'économie dans le gouvernement géorgien de Mikhaïl Saakachvili — la société Atomstroïexport, une structure-clé de l'industrie nucléaire russe qui gère la construction de centrales à l'étranger, notamment à Busher, en Iran, et Kudankulam, en Inde. Enfin, Gazprom est présent dans le secteur des médias (chaîne NTV, radio Ekho de Moscou, journaux), du tourisme, de l'agriculture et de la pêche...

    C'est grâce à ce colosse que le Kremlin espère restaurer la puissance russe. Gazprom fournit à l'heure actuelle 30 % du gaz consommé en Europe et la totalité de celui consommé par les républiques ex-soviétiques de son pourtour.

    En juillet, la Russie — qui vise le marché américain, auquel elle fournit désormais du gaz liquéfié — présidera le sommet du G8 (les sept pays les plus industrialisés plus la Russie). Il sera consacré en grande partie à la sécurité énergétique.

    Enfin, Gazprom reste le principal instrument de l'hégémonie russe dans l'espace post-soviétique comme l'illustre le conflit en cours avec les autorités ukrainiennes, mises en difficulté par Gazprom à la veille des élections législatives de mars, cruciales pour Kiev.



    Marie Jégo

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    UN MONOPOLE


    PRINCIPAL CONTRIBUTEUR AU BUDGET.

    Premier producteur et exportateur mondial, Gazprom fournit 20 % des recettes budgétaires russes et contribue à hauteur de 8 % au PIB. Issue de l'ancien ministère du gaz soviétique, la société emploie 300 000 personnes.


    PREMIER EXPORTATEUR DE GAZ.

    Gazprom gère le plus grand réseau de gazoducs au monde, soit 153 800 km de tubes. En septembre, il a annoncé la construction, d'ici à 2010, d'un gazoduc de 1 200 km sous la mer Baltique. Il contournera la Pologne et l'Ukraine, par laquelle transite actuellement 80 % du gaz russe destiné à l'Europe.




    Article paru dans l'édition du 28.12.05


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