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Подлые саркози як звиклі- промоскальскі брешуть. Про Крим

09/16/2008 | Лозина-Лозинский
http://www.inopressa.ru/lemonde/2008/09/16/15:56:42/ukraina

"Однако проблема Крыма, русскоговорящего полуострова, богатого минералами и углеводородами, ничуть не меньше южноосетинской, а российские притязания на эту территорию, несомненно, еще сильнее. Даже если Россия по геополитическим мотивам и не собирается завтра аннексировать Крым – хотя на такой аннексии настаивает большинство жителей Крыма"...

Повбывав бы цих саркозив. Вот ведь подлая нация! Все через зад вывернут и в пользу своей либерально-гомосексуальной позиции повернут. (Такова у них норма. Культура такая.)

Ганьба ле Монду. Мов тиж москали.

Відповіді

  • 2008.09.16 | Лозина-Лозинский

    Ось які курви сини! Читаємо далі цій ле Монд

    "Подавляющее большинство жителей Крыма – пожалуй, за исключением только татарского меньшинства, присягнувшего на верность нацистским захватчикам, – считают себя русскими, говорят по-русски и обращают свои взоры на Киев лишь для того, чтобы высказать свое недоверие украинской метрополии."

    А про свого Петена забули? А як під німцями блядували скількі там років - теж?

    І нам тут нагадують!

    Ще б Бандеру пом*янули. Та комуняку Сартра окремо - як приклад галькської метафизичності. Це про те, як під німцем сідіти та міркувати про арестотелів.
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    • 2008.09.16 | Полкан

      на всякслуч прочитайте и оригинал

      Чтоб уж точно удостовериться. Потому что эти московские бляди любят "переводить" иностранные статьи на свой вкус
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      • 2008.09.16 | Дежурный

        Re: на всякслуч прочитайте и оригинал

        L'Ukraine, "pays européen" ? Pas évident, par Michaël Prazan
        LE MONDE | 15.09.08 | 13h42 • Mis à jour le 15.09.08 | 13h42

        'Ukraine, pays européen, partage avec les pays de l'Union européenne une histoire et des valeurs communes." C'est ainsi qu'est formulée la déclaration conjointe rédigée à l'issue du sommet Ukraine-UE qui s'est tenu sous la houlette du président Nicolas Sarkozy à Paris le 9 septembre, comme une invitation en bonne et due forme faite à l'Ukraine d'envisager son intégration à l'Union à partir de 2009.
        Visiblement peu échaudés par l'aventure désastreuse menée par le président Mikheïl Saakachvili en Géorgie et la démonstration de force de la Russie qui s'en est suivie, les Européens persistent donc à voir en l'Ukraine un "pays européen" désormais parvenu au seuil de l'Union.
        Or, le problème de la Crimée, presqu'île russophone riche en minerais et en hydrocarbures, n'est pas moindre que celui créé en Ossétie du Sud, et les attentes ou les velléités de la Russie sur ce territoire sans doute plus grandes encore. Si la Russie, pour des motifs géostratégiques, n'envisage probablement pas d'annexer demain la Crimée - une annexion d'ailleurs réclamée par une majorité de Criméens -, elle demeure une zone des plus sensibles et sera, si l'Ukraine est intégrée à l'UE, au mieux le noeud inextricable d'une prochaine guerre froide, au pire le théâtre d'un conflit larvé avec lequel auront à se débattre les Européens.
        Mais revenons sur les termes de la déclaration citée plus haut. D'abord, "une histoire commune". De quelle histoire s'agit-il au juste ? En Ukraine, l'histoire est le lieu d'un continuum complexe où les héritages de la seconde guerre mondiale et de l'époque soviétique sont plus vivaces qu'ailleurs, et conditionnent encore des grilles de lecture culturelles, géographiques et idéologiques pour les populations locales.
        A Simferopol, capitale de la Crimée, il est exceptionnel d'entendre parler ukrainien, dont le mot même est absent du vocabulaire, sauf quand il s'agit de conspuer le gouvernement "pro-occidental" de Victor Iouchtchenko. Dans leur immense majorité, à part peut-être cette partie de la minorité tatare qui avait prêté allégeance à l'envahisseur nazi, les Criméens se disent russes, parlent russe, et ne tournent les yeux vers Kiev que pour considérer la métropole ukrainienne avec mépris. Il faut dire que l'identité nationale ukrainienne est pour le moins paradoxale.
        Chacune des frontières du pays, que ce soit au Sud avec la Roumanie, ou a fortiori à l'Ouest avec la Pologne, a fluctué au gré des invasions et annexions dont l'Ukraine fut l'objet tout au long de l'histoire - à tel point qu'on peut se demander où se situe exactement "l'intégrité territoriale" mentionnée par la déclaration signée par l'UE à Paris. L'invasion nazie de juin 1941, comme l'annexion soviétique entérinée à Yalta, y a laissé des traces indélébiles.
        Car, aussi surprenant que cela puisse paraître, quand la Crimée vit tout entière dans la nostalgie de l'URSS, la Galicie, naguère polonaise et intégrée aujourd'hui à l'Ukraine, très nationaliste, est quant à elle nostalgique de son allégeance à l'occupant nazi, ce qui devrait nuancer cette terminologie "pro-occidentale" qui ne recouvre sans doute pas là-bas le même type de "valeurs". C'est si vrai que le 27 juillet, la ville de Lviv, ancienne Lemberg, capitale de la Galicie, organisait en partenariat avec la télévision locale une grande manifestation en l'honneur de l'UPA, le courant nationaliste ukrainien qui avait collaboré avec les nazis (avant de se retourner contre eux) et... de la SS Galicia, une unité supplétive de la SS constituée de nazis ukrainiens ayant commis des massacres de civils, notamment en ex-Yougoslavie.
        Il fallait voir la ville portant fièrement les couleurs de l'unité SS, et les affiches annonçant l'événement, frappé de la croix gammée, au coeur de ce qui sera la future Europe ! Cette manifestation éclaire d'une lumière opaque les prétendues "valeurs communes" que nous partagerions avec les pro-occidentaux ukrainiens. Car en Ukraine, choisir le camp occidental, c'est souvent s'identifier à l'UPA et à la SS Galicia, tant l'opposition entre "prorusses" et "pro-occidentaux" se plaque sur les antagonismes radicaux issus des catastrophes du XXe siècle.
        Les "anciens combattants" de ces milices nationalistes se voient encore aujourd'hui décerner médailles et décorations par le gouvernement de Kiev ; une rue de Lviv porte le nom de Stepan Bandera, grande figure du nationalisme des années 1940, allié aux "libérateurs" allemands dans les premiers mois de l'invasion nazie. La liquidation totale des juifs de Galicie par les commandos mobiles d'extermination et leurs supplétifs ukrainiens est un tabou qu'il n'y fait pas bon évoquer.
        Le génocide des juifs, auquel une partie importante de la population d'Ukraine a participé, est le lieu d'une incessante réécriture de l'histoire par les plus hautes instances de l'Etat. Rappelons que les fosses où furent jetés les cadavres de près d'un million de victimes juives du nazisme, et qui jonchent de manière effrayante l'intégralité du territoire ukrainien, ne sont des lieux de mémoire que pour les Soviétiques et les organisations juives ; les seuls à y avoir fait construire stèles et monuments commémoratifs. L'Ukraine de Viktor Iouchtchenko, qui dirige une nation confusément démocratique et extrêmement corrompue, semble être moins sensible à la mémoire de ces victimes qu'à la bravoure patriotique des supplétifs de la SS Galicia.
        Pour Ephraïm Zuroff, président du centre Simon Wiesenthal de Jérusalem qui dirige l'opération "Last chance", dernière occasion de faire passer en jugement avant qu'ils ne disparaissent les criminels nazis, l'intégration à l'Europe ou à l'OTAN permettra, comme ce fut le cas des pays baltes, qui refusent désormais de juger leurs criminels de guerre (l'intégration de ces pays à l'UE leur ayant permis de faire table rase du passé) d'accorder un blanc-seing à l'Ukraine sur son refus de considérer le passé avec lucidité et honnêteté : "La pire chose qui puisse advenir, commente Ephraïm Zuroff, c'est que l'Ukraine soit intégrée à l'UE ou à l'OTAN avant qu'elle n'ait pu se confronter à son passé et admettre la vérité. Parce que, une fois intégrée à l'UE et à l'OTAN, aucune pression ne pourra plus s'exercer sur elle, et la bataille pour la mémoire, la justice et la vérité, sera définitivement perdue."
        Les indépendances des pays satellites de l'ex-URSS survenues à l'aube des années 1990 n'ont fait qu'endormir un temps les gigantesques fractures identitaires, linguistiques, historiques et géographiques qui se sont sédimentées durant le XXe siècle. Il est à craindre que la guerre pour l'Ossétie du Sud ne soit que le prologue à de longues convulsions à venir.
        L'Europe, dans cette situation, serait bien avisée d'y réfléchir à deux fois avant de promettre à ces pays leur intégration à l'Union européenne. Enfin, sur les questions mémorielles, sur les questions relatives à notre "histoire commune", pourquoi exiger de la Turquie, comme préalable à toute discussion portant sur sa candidature à l'UE, la reconnaissance du génocide arménien, quand l'Ukraine se voit par avance dédouanée de toute responsabilité dans le génocide des juifs et dans son entreprise actuelle de falsification de l'histoire ?
        Nicolas Sarkozy, en campagne électorale, s'était élevé contre l'intégration de la Turquie, de crainte - disait-il - d'avoir à gérer les questions kurde, irakienne et syrienne aux portes du continent européen. Or, après avoir pris la mesure de toutes ces questions, tant historiques, mémorielles que géopolitiques, il apparaît clairement qu'intégrer des pays tels que l'Ukraine (ou la Géorgie) provoquerait des crises aux conséquences plus graves encore.

        Michaël Prazan est écrivain et documentariste.
    • 2008.09.16 | sofu

      "не читайте на ночь советских газет!" (-)

    • 2008.09.16 | Лозина-Лозинский

      Гулливеру

      Признаться, меня взбесил этот этюд Ле Монда.

      Думаю, что крымскотатарской диаспоре во Франции нужно обратится в редакцию на предмет опровержения.

      В качестве справки привести список крымских татар - героев борьбы с нацизмом и партизан-крымских татар. И как сопутсвующий аргумент - список оккупационного правительства Франции.

      Страна победительница! Кроме кучки патриотов - ничего не дала.

      Дело серьезное: аудитория Ле Монда - сотни тысяч человек. И они после такой лживой публикации о крымских татарах будут знать одно - соратники Гитлера.
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      • 2008.09.16 | Прохожий

        Re: Гулливеру

        Пилипенко, что ты такой жалкий?! Кроме как слюной здесь брызгать, больше ни на что не способен? Или лавры меджлисовского х-соса Пилунского покоя не дают?


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